De loin, on aperçoit au pied de Faneromeni une douzaine de cubes colorés. Ce ne sont pas des loukoums, à la rose ou à la bergamote, délices colorés et gélatineux, enrobés dans le sucre glace, grande spécialité Syriote, mais de petites bâtisses en pierre sèche dispersées sur la colline. Elles entourent une grande maison rose couronnée d’un bandeau couleur du ciel pour que son toit en terrasse s’y confonde.
Est ce la maison de Bernarda-Alba, de Nora, la «Cerisaie», «Belle Rêve» la maison de Blanche Dubois, «Moulinsard», «Yasnaïa Poliana», «la Petite Plaisance» l’ermitage de Marguerite Yourcenar…? C’est plutôt le «Sans Souci» et «Les Hauts de Hurlevent» ensemble, quand le vent du nord s’y met.
Comme une acropole elle surplombe le domaine dont les dépendances forment un véritable petit village, avec son Agora pour se réunir, son Aire de foulage, théâtre improvisé pour danser et jouer, sa Piscine pour se rafraîchir et ses belvédères avec vue sur les cimes et les vallées de l’île, et, au loin sur Tinos et Mykonos. La totalité des bâtiments occupe une surface supérieure de 300 m² dans un terrain de 11.000 m².
A l’entrée la Chapelle de St. André monte la garde, quand Gin et Ilex, nos deux scottishs terriers, négligent leur devoir pour se mettre à la chasse au lézard.